Déception, ce sentiment… Mes réflexions...
Par moments, nous pouvons éprouver la déception en certaines choses, situations, lieu, nous-mêmes… Ressentir une tristesse lorsqu’on n’a pas eu ce que l’on espérait avoir ou de façon que l’on espère l’avoir.
Comment cela peut nous arriver ?
Dans notre imagination, avec les données en notre possession, nous créons une image, un film, d’une situation ou des réactions de quelqu’un.
Comme, nous avons déjà du mal à nous connaitre nous-mêmes complètement et réellement, alors connaitre quelqu’un d’autre complétement et réellement, est une illusion de notre part, que nous ne reconnaissons pas comme telle.
Lorsque la situation se présente et qu’elle est différente de nos attentes ou que la réaction de quelqu’un diffère de ce que nous avions imaginé, alors la déception envers la situation ou la personne peut apparaitre. À ce moment, nous disons que nous sommes attristés, désillusionnés et qu’après cette déception, plus rien n’est et ne sera pas pareille.
Nous en voulons, quelque part, à nous -mêmes, à la situation ou à la personne par qui c’est arrivé.
Mais pourquoi ?
S’il s’agit d’une personne, nous avions tellement confiance, qu’elle réagira selon ce que nous avons imaginés, celons nos attentes, comme si elle n’avait plus droit d’être elle-même et d’avoir ses propres réactions…
Nous avions imaginé qu’elle réagira, selon notre vision, notre croyance.
Si nous réfléchissons un peu, on peut constater, que la personne est restée comme elle est, égale à elle-même, mais il nous est difficile de reconnaitre que nous nous sommes légèrement trompés dans l’appréciation.
Ce n’est pas facile d’admettre par notre ego, que la déception n’est rien d’autre que le décalage entre ce que nous souhaitons que ça le soit et ce qui est.
La seule personne responsable de la déception, c’est nous même, car notre espoir a créé un film imaginaire…
C’est un peu comme si nous ne connaissions pas bien des arbres et qu’en voyant un chêne et que nous nous disons, ah, voilà un cerisier qu’il nous donnera de belles cerises.
À un moment, nous nous rendons compte que ce n'est pas de cerises, mais de glands qu'il produit. Alors, si nous éprouvons le sentiment de déception en arbre, l'arbre n'est pour rien, il est ce qu'il est depuis toujours ; c'est notre idée que nous nous sommes faites, qui est à l'origine de ce différend...
Acceptons-nous tels que nous sommes, avec nos qualités, nos défauts et faisons de notre mieux avec nos natures, sans nous blâmer et sans blâmer les autres... Acceptons les illusions et les désillusions... Acceptons de nous tromper... Acceptons la déception, mais ne lui accordons pas plus de place que nécessaire; ne la laissons pas trôner sur le reste de nos vies...